MIGREUROP publie son atlas des migrations


Le 14 septembre dernier, le réseau Migreurop a sorti son atlas des migrations à Clermont-Ferrand. L’ouvrage invite à porter un regard constructif sur la notion de la liberté de circulation. De quoi parle t-il exactement ?  Partons déjà de ce qui dit la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. En ses articles 13 et 14, il est écrit « toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un État...Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays...devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays...Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies. » Que dit le site du gouvernement, il est écrit ceci : la liberté de circulation « c’est le droit pour tout individu de se déplacer librement dans un pays, de quitter celui-ci et d'y revenir. Elle est garantie par l'article 13 de la Déclaration universelle des droits de l'homme depuis 1948. Cette liberté n’est pas absolue et fait l’objet de restrictions »

Ce sont les nuances de cette liberté de circulation relative que « l’atlas des migrations » tente d'éclaircir. Dans son contenu, Migreurop aborde le sujet en 5 grandes parties : les formes historiques de la liberté de circulation, les espaces régionaux de liberté ; la circulation des marchandises, services et capitaux ; l’autonomie des migrations et solidarités : la liberté de circulation en actes ; re/penser la libre circulation.

De ce fait, l’atlas des migrations apporte une analyse critique à la polysémie des politiques migratoires autour de la notion de la liberté de circulation et d’installation et amène chacun des lecteurs.rices  à une réflexion constructive.

A la page 41 , Migreurop réserve une présentation à la cartographie « Les territoires, archipel solidaire » , en référence aux vingt territoires de la région Auvergne-Rhône-Alpes collectivités adhérentes de l’Association Nationale des Villes et Territoires Accueillantes (ANVITA) .

L’ANVITA a participé à la création de cette cartographie. L’échelon national paraissant trop grand, la région Auvergne-Rhône-Alpes a été sélectionnée car c’est historiquement un des lieux d’ancrage principal de l’ANVITA, avec un nombre important de collectivités territoriales membres dans cette zone. Il a été fait le choix de ne pas être exhaustif, mais de choisir une pratique pour chaque membre, de façon à donner à voir à un large panel d’action publique en termes d’accueil inconditionnel.

Intéressé·e ? N’hésitez pas à se procurer l’ouvrage pour plus de détails ici . Bonne lecture !


Connectez-vous pour publier un commentaire