#Rennes-Métropole lancement de l'Observatoire métropolitain des discriminations
Dans un contexte d'augmentation des actes et propos discriminants et racistes, les collectivités peuvent agir en créant des observatoires des discriminations afin de recenser et d'ensuite prévenir les injures et attaques discriminantes en orientant les politiques publiques du territoire. La Ville de Montpellier, en collaboration avec l'Université Paul Valéry, a lancé son observatoire en 2021. La même année, le Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis a créé son observatoire départemental contre les discriminations et pour l'égalité, il dispose également d'un observatoire des violences envers les femmes, avec un groupe de travail dédié aux violences envers les femmes exilées. La Ville de Villeurbanne a également son propre observatoire depuis 2010.
La Métropole de Rennes a, quant à elle, lancé son observatoire le 22 mars 2024. Pour lutter contre le racisme et les discriminations, il faut d'abord les quantifier, telle est l'idée derrière le lancement de l'Observatoire métropolitain des discriminations. Il sera ainsi chargé de mener des enquêtes auprès des habitant·es des 43 communes de la Métropole pour faire un état des lieux des discriminations sur le territoire. L'Observatoire a été présenté au public lors d'une journée d'étude "Racisme : le choix collectif d'en sortir", composée de nombreux temps d'échange et de tables rondes sur le sujet. L'Association de Recherche et d'Étude sur la Santé, la Ville, et les Inégalités (ARESVI) a présenté à cette occasion sa nouvelle enquête mandatée par Rennes Métropole. Des représentantes du Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis sont également intervenues pour partager un retour d'expérience sur leur observatoire départemental.
L'ANVITA était présente et a animé une table ronde intitulée "Citoyenneté des personnes non-nationales : droit de vote et participation à la vie locale, des initiatives inspirantes", aux côtés de Marie Barathon, doctorante CTAI pour la Ville de Clermont-Ferrand, Mohamed Ben Said, du collectif J'y suis j'y vote et Catherine Wihtol de Wenden, chercheuse émérite au CNRS.
👉 Plus d'informations sur l'observatoire de Rennes Métropoles, ici.